Actualités, Info, Buzz: Blog de Karima AOUIDET











Avec Cactus Elyssa dépasse la légende et part sur ces programmes internationales

Sami el Fehri revient à l’animation des émissions de télé et Dhafer el Abidine la star de Elyssa

Bien que l’entreprise « Cactus » a déposée au mois de Juillet exigence une demande officielle aux autorités spécialisées pour obtenir la licence pour établir sa chaîne Elyssa, mais les préparatifs pour la remise de la diffusion de ces domaines depuis la chaîne a commencé par essayer d’acheter les droits de propriété d’un certain nombre de programmes mondiaux.
Dans ce contexte, j’ai appris «le Tunisien» à partir d’une source dans le « Cactus » L’équipe technique embrasser un aperçu technique de la programmation de cet enfant, qui commence dans le pilote diffusé en Novembre



Divona A ce qu’il parait, le 16 octobre dernier, la direction de divona a donné le coup d’envoi des chantiers à faire pour le lancement des offres d’Orange Tunisie. Quelques amis en relation avec Divona m’ont dit que le travail de couverture se concentrera sur les gouvernorats du Grand Tunis, Sousse et Sfax pour le début de l’activité. Le réseau backbone IP pour le Grand Tunis est en cours de posage et devrait être prêt d’ici le 24 octobre prochain qui sera suivit par celui de Sousse-Sfax pour le 30 décembre 2009.

Les équipementiers avec lesquels Divona va collaborer sont : HUAWEI, NEC, Ericsson et Juniper. La société SATEC Tunisie collaborera dans le posage des backbone IP avec les équipementiers. Les premiers tests pour la partie mobile se feront à partir de décembre avec la finalisation de l’opération d’intégration du cœur du réseau.
Les activités de Divona comme opérateur mobile commenceront début janvier avec des tests d’optimisations du réseau radio sur Tunis, Sousse et Sfax dont les salariés de Divona seront les «clients Cobaye». Le début officiel des offres commerciales grand public sont prévus pour le 4 février 2010.

 

DivonaNous relayons ici un post publié sur TuniTech par SoftProgress à propos des activités de Divona/France Telecom

A ce qu’il parait, le 16 octobre dernier, la direction de divona a donné le coup d’envoi des chantiers à faire pour le lancement des offres d’Orange Tunisie. Quelques amis en relation avec Divona m’ont dit que le travail de couverture se concentrera sur les gouvernorats du Grand Tunis, Sousse et Sfax pour le début de l’activité. Le réseau backbone IP pour le Grand Tunis est en cours de posage et devrait être prêt d’ici le 24 octobre prochain qui sera suivit par celui de Sousse-Sfax pour le 30 décembre 2009.

Les équipementiers avec lesquels Divona va collaborer sont : HUAWEI, NEC, Ericsson et Juniper. La société SATEC Tunisie collaborera dans le posage des backbone IP avec les équipementiers. Les premiers tests pour la partie mobile se feront à partir de décembre avec la finalisation de l’opération d’intégration du cœur du réseau.

D’après ce qui m’a été relayé, les activités de Divona comme opérateur mobile commenceront début janvier avec des tests d’optimisations du réseau radio sur Tunis, Sousse et Sfax dont les salariés de Divona seront les «clients Cobaye». Le début officiel des offres commerciales grand public sont prévus pour le 4 février 2010.



Voici que Twitter se lance à son tour dans la lutte contre le chômage des diplômés, en Tunisie. Grâce TunisiaJobTweet créé par le bloggeur Jounayd Yacoubi. Avec ses innombrables applications et son côté novateur, la plateforme Twitter ne cesse de faire des émules au sein de la blogosphère tunisienne. En témoigne l’effervescence des agrégateurs d’utilisateurs tunisiens comme Twatwett.com et Tnlabs.org. Pas étonnant que cette petite plateforme finisse un jour première, sur le podium des réseaux sociaux. C’est que le microblogging commence à se faire une place au soleil à en ébranler facebook sur son piédestal. Comme petite nouveauté du jour, citons l’application TunisiaJobTweet (lien ici), du bloggeur Jounayd Yacoubi. Celui-ci explique dans son blog (lien ici), l’utilité de ce système qui promet de faciliter les chercheurs d’emploi dans leurs démarches. En effet, ce programme est un collecteur d’annonces utilisant un script de lecteur de flux RSS. Complètement autonome, cette application écume tous les jours les site d’emplois les plus connus (keejob, Tanitjob,ANETI…) et stocke les annonces dans une base de donnée qui sera par la suite redistribuée. Les messages tweetés arrivent sur la plateforme sous la forme suivante : «Titre (via source de l’annonce) Lien». Alors si vous êtes à la recherche d’un emploi et que vous êtes complètement perdu, allez tweeter, car les gazouillis des oiseaux vous aideront certainement à trouver votre bonheur.

Source: Tekiano



{juillet 15, 2009}   Appels illimités vers la Tunisie

Tunisie Télécom lance une offre d’appels illimités destinée aux résidents en Europe pour le fixe et l’opérateur Elissa. Une offensive couplée à un déploiement sans précédent sur le web.

Tunisie Telecom s’active en France. Le Point de Présence (POP) de l’opérateur historique passe à la vitesse supérieure en ciblant aussi les particuliers. Après avoir été d’abord destiné à «développer le business Entreprises entre l’Europe et la Tunisie» en encourageant les sociétés étrangères à s’installer dans notre pays.

Depuis hier, ce POP s’active aussi pour le parc résidentiel étranger en lançant une offre d’appels illimités pour le fixe et l’opérateur mobile virtuel (MVNO) Elissa. Ce service baptisé deema (voir ici), développé en partenariat avec le jeune opérateur kleema, est destiné aux résidents en France, Belgique, Espagne, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Italie, Danemark, Pays-Bas, Autriche, Suisse, Canada, Suède et Roumanie. Un site décliné en 6 langues dédié à l’offre a été spécialement conçu pour l’occasion: http://www.tunisietelecom.fr.

Comment ça fonctionne ?

Le client désireux d’appeler un numéro du réseau de téléphonie fixe tunisien ou mobile Elissa, doit se connecter sur le site tunisietelecom.fr, s’inscrire en enregistrant le numéro tunisien qu’il souhaite appeler en illimité, puis payer le forfait (mensuel ou annuel) correspondant.

Mensuel*
Annuel*
Vers réseau téléphonique fixe
14,99 €
139,99 €
14,99 £
139,99 £
22,99 $ US
209,99 $ US
Vers numéros Elissa
19,99 €
199,99 €
19,99 £
199,99 £
29,99 $ US
299,99 $ US

Une fois le payement en ligne effectué avec succès (par carte bancaire ou via un compte Paypal), le site affecte un numéro téléphonique local au pays de l’appelant, au numéro tunisien enregistré lors de l’inscription, que le client devra appeler pour que la communication soit en illimité.

«Le client aura à composer un numéro géographique en France (à Paris) qui le transfèrera automatiquement vers son numéro illimité tunisien. La communication est quasiment gratuite puisque les numéros géographiques européens (fixes pour la plupart) rentrent dans les forfaits illimités (coût zéro pour l’utilisateur français donc)» nous explique la direction de Tunisie Telecom.

A la question si le client aura à téléphoner ce numéro géographique depuis son fixe ou mobile, l’opérateur historique nous répond : « au choix. Le client français (dans cet exemple) peut composer ce numéro français aussi bien à partir de son fixe que de son mobile. »

Illimité limité dans le temps ?

Ce service n’est accessible que pendant onze heures par jour : de 20h GMT (21h CET / 16h AST / 12h PCT**), jusqu’à 7h GMT du lendemain matin (8h CET / 3h AST / 23h PCT**).

Mais pourquoi avoir gardé Elissa et exclu les autres numéros mobiles de Tunisie Télécom ?

Le .com ou la hantise de Tunisie Telecom

L’adresse du site vitrine de cette offre a une extension française (.fr). Mais par soucis de sécurité et pour assurer un maximum de visibilité à l’échelle internationale, plusieurs noms de domaines miroir au .fr ont été achetés : tunisietelecom.info, .de, .be, .us, .ca, .co.uk, .es, .ro, .nl, .se, .it, .ch et .eu ! Pourtant, la plus célèbre et la plus populaire des extensions ne figure pas sur cette liste : le .com !

Et pour cause, le .com a été réservé en 2001 pour une durée de 10 ans (expiration le 20 mai 2010). Il a été acheté par un internaute (Ismael Leviste) qui a tenté auparavant de le revendre au plus offrant. Le nom de domaine Tunisietelecom.net appartient, lui, à un certain Mohammed El Hadri résident en France.

Quoi qu’il en soit, et malgré les petites imperfections. Ce service destiné pour les pays étranger ne fera que redorer le blason de Tunisie Telecom. En somme, cette année, placée sous le signe de la satisfaction client (voir ce lien) n’a pas déçu en termes de qualité de services et nouvelles offres.

(*) tarif par numéro inscrit

(**) il faudra ajouter une heure pour l’horaire d’été.
CET = Central European Time
AST = Atlantic Standard Time (côte Est du Canada et USA)
PCT = Pacific Central Time (côte West du Canada et USA)

source: Tekiano



{juillet 2, 2009}   Tunisie : Web TV pour Khali9a

Noureddine Serpent, Rettila, Ka7la ou encore Anissa Doublefeuille. Des personnages vedettes d’une chaîne télé de Tunisie, intitulée… Khali9a TV (www.khali9a.tk) ou (www.khali9a-tv.com). Une web TV comportant séries, news, documentaires, dessins animés et mêmes émissions de sport. Une parodie hilarante du lexique et du mode de vie des gens des bas fonds de Tunis.

C’est du côté de la cité du Hay Loutani que ça se passe, dans ce quartier chaud de Tunis où les gens parlent en alternant sans cesse «ci bon» et «maximon» . Les noms de ces personnages virtuels semblent bizarres pour les gens d’El Menzah, d’Ennasr et de Carthage. Et pour cause : ce sont les banlieues chocs, sûrement moins chics mais sans toc du Grand Tunis qui sont visées. Pentacol, Baya Dhiba et Fawzi Dawema sont des personnages à la limite de la caricature. Mais ils sont toujours inspirés du réel. Ainsi est l’univers de Khali9a TV ! Les documentaires s’y intitulent Mochni Ci bon, Khalayeg 2010.

Les émissions de variété ne sont pas loin de la télé moderne puisque la télé réalité y est avec «Khali9a Academy». Wessim Herissi, créateur de Khali9a TV, n’a pas oublié les dessins animés en y prévoyant la série «Moughamarat El Farzit». Quant à l’information, le public de Khali9a TV (de Tunisie et d’ailleurs) n’en sera pas privé grâce au (télé)journal, avec des news brûlantes, à l’image de la couverture de l’attentat sur le garage de «Rouj El Ajel», avec le logo d’Al Jazeera à l’écriture arabesque convertie en Khali9a.

Surnommé «le phénomène» par Mosaique Fm, Khali9a TV est partie, grâce à son créateur Wessim Herissi, plus loin que certaines rigolades filmées entre amis avec un téléphone portable. Lors de son passage à Mosaïque FM, Naoufel, l’animateur, a fait un teasing autour du nom de l’invité. Et… surprise : des centaines de fans ont deviné qu’ils avaient affaire à Wessim Herissi, devenu une étincelle de star cybernétique tunisienne. Sur Facebook, une fanpage «Khali9a TV» compte vers les 12 000 fans.

Quelques groupes autour de Khali9a TV ont été créés sur le réseau social, tel que « pour ke khali9a tv devienne hertezienne!», «Pour que Herissi Wassim, fondateur du Khali9a TV publie al ma5toufa» ou encore «Pour que Wassim Herissi (créateur de Khali9a TV) joue a la télé». Tourner en parodie le lexique des jeunes des bas fonds et leur accent ne ferait qu’attirer l’attention sur des traits de notre société que les médias « officiels » de Tunisie n’affichent presque jamais. Les rares tentatives de représenter ces milieux par la télé étaient peu crédibles et semblaient complètement déconnectées de nos réalités.

OVNI dans le PAT
A travers cette multitude de personnage et cette cité imaginaire, le concept de Khali9a TV est devenu une mode, une tendance faisant l’exception. L’atmosphère générale des sketchs, la spontanéité des sujets et leur crédibilité font de Khali9aTV un véritable OVNI dans le PAT (Paysage Audiovisuel Tunisien). Certains termes dont la prononciation est propre à Khali9a TV sont devenus des codes humoristiques entre jeunes tunisiens. N’oublions pas que le public de Wessim Herissi est celui d’une génération qui a grandi avec la vague des imitateurs sur la chaîne nationale.

Les émissions de variété animées par Nejib Khattab et autres durant les années 90 invitaient beaucoup d’humoristes imitateurs. Il se trouve que Jalloul Jlassi et ses semblables ont laissé des traces auprès de cette génération. D’autre part, l’accessibilité des nouvelles technologies à tous (ou presque), a permis aux idées de sketchs en séquence audio ou vidéo – restés longtemps confinées dans les limites d’une rigolade entre amis – de voir le jour avec la montée de l’usage des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) en Tunisie ses dernières années.

Quant à la diffusion, internet fera l’affaire, puisque selon les statistiques de l’Agence Tunisienne d’Internet, le nombre d’abonnés est de 282,914 dont 227,221 sont équipés d’une connexion à haut débit. Pour sa part, le nombre d’utilisateurs d’internet est de 2 810 000 Tunisiens, à savoir 1/5 de la population globale en Tunisie. Avec ces centaines de milliers, il est certain qu’un produit de divertissement qui vise bien sa cible trouvera son compte. C’est le cas de Khali9a TV !



Qui a dit que le raccordement de nos zones d’ombre de l’ADSL avait un prix exorbitant ? Un petit village gaulois s’est raccordé pour 9000 de nos dinars. Avis aux amateurs !

Lancé en 2004, l’ADSL Lite, une variante de la technologie ADSL commercialisée par nos 5 FAIs, n’a connu qu’une timide évolution. Des prix encore exorbitants et un débit limité à 2 Méga bits par seconde. 2Mb/s le débit en Tunisie (ADSL v1), entre 18 et 25 Mb/s pour le Maroc (ADSL v2 ou appelé plus communément ADSL 2+), pourtant, nous sommes le premier pays africain à avoir relié les hôpitaux à Internet en… 1994 !

La technologie haut débit filaire (ADSL, SDSL, VDSL et fibre optique) reste très couteuse. Le déploiement de ce type de réseau ne pose pas un réel problème dans les grandes agglomérations vu que les coûts seront amortis par le nombre des abonnements. Toutefois, un problème se pose avec les petites communes. En effet, vu le nombre limité des habitants, les charges qui seront engagés à lier ces communes en liaison filaire à Internet pourront s’avérer beaucoup plus difficiles à amortir. Elles seront alors « isolées » d’Internet. C’est ce qu’on appelle les zones blanches.

Pour résoudre ce problème, la Tunisie a notamment misé sur le Wimax. Semblable au Wifi, le Wimax est une technologie hertzienne (sans fil) de transmission de données à haut débit (ondes radio). Sa couverture peut atteindre un rayon de 45 Kms avec des débits très élevés (jusqu’à 70 Mb/s). Grâce au Wimax, on peut faire l’impasse sur la ligne téléphonique (support de l’ADSL) et on résout le problème de saturation des centraux téléphoniques, auquel nous faisons face depuis plusieurs années.
A l’heure actuelle, Divona Telecom (détenue par le FAI Planet) est l’unique opérateur à commercialiser le Wimax en Tunisie. Petit bémol, il est réservé aux professionnels.  Son ouverture pour le grand public tunisien était pourtant prévue pour la fin de 2007.

Nécessité est mère d’invention

On notera cependant que des zones dites blanches existent aussi dans des pays comme la France. Là-bas, France Telecom refuse en effet de relier certaines zones au haut débit, pour des raisons de rentabilité… . Pourquoi ? Parce qu’elles sont le plus souvent très éloignées du central téléphonique le plus proche. C’est par exemple le cas d’une commune française de 280 habitants en Bretagne : Tréflévénez. Un village d’irréductibles Gaulois. Pour déclarer la guerre à la fracture numérique, ses habitants ont formé une association. C’est ainsi qu’un ingénieur informatique et un docteur se sont donné la main pour desservir les habitants de la commune par une connexion à haut débit qui passe … par le clocher de l’église ! Comme quoi même l’ADSL peut être un don du ciel !

L’équipe a construit un pont réseau de plus de 2 km entre Tréflévénez et la commune voisine (qui est couverte par le haut débit) qui fait office de dorsale internet (backbone). Cette liaison est par la suite reliée à une antenne émettrice installée dans le clocher de l’église. Cette liaison wifi a permis à chaque foyer de bénéficier d’un débit minimum initial de 1,5 Mb/s contre un coût de 25 € (environs 45,5 DT) par mois. Le déploiement du réseau, quant à lui, a coûté environ 4 500 € (environs 9 000 Dinars) à la commune. De quoi blanchir nos zones d’ombre de l’ADSL à peu de frais !



Une nouvelle web radio tunisienne vient d’être lancée. Certes (très) amateur. Mais un vent nouveau souffle sur un paysage (médiatique) pas de première fraîcheur. De là à concurrencer Mosaïque…

Une nouvelle webradio tunisienne portant le nom de «Carthage Radio» a été lancée, durant l’après midi du lundi 25 mai 2009, sur la toile. Elle est disponible en streaming sur le site www.carthageradio.com . La grille des programmes se veut variée, avec des émissions de sport, de variété tel que «Nahki m3a Star», autour de la high tech. On notera l’habituel espace de dédicaces et de mix de DJs. Le site web affiche des liens permettant de communiquer avec le staff de la radio par Msn et par Skype. Un appel au recrutement d’animateur est lancé sur la page d’accueil du site et les demandes peuvent être adressées à carthageradio@hotmail.fr ou administrateur@carthageradio.com .

Le site inclut aussi un concours pour miss Carthage Radio et une très modeste page de news dédiée aux stars, à l’actualité high tech, et à celle du sport … Avec aussi la météo et l’horoscope qui ont leur place dans ce site.

Des sondages autour de l’opinion des visiteurs sur le site, les artistes que les auditeurs voudraient écouter ou encore l’artiste dont les news intéressent le plus les auditeurs.

Certes, le slogan «le meilleur du web radio», adopté par l’équipe est assez simpliste et dénote plutôt d’un certain amateurisme. Certes, l’orientation ou la ligne éditoriale est très peu perceptible. Certes, la maquette du site a largement emprunté à un template gratuit, disponible en libre service sur le net (voir le modèle original ici). En somme, vraiment pas de quoi s’extasier. Sauf que…

Coup de jeune

Il n’empêche. Ce type d’initiative, avec toutes les limites qu’elles comportent prouvent que les jeunes Tunisiens n’ont pas froid aux yeux. Désormais familiarisés avec les nouvelles technologies, ils s’aventurent sur ce que l’on considérait comme étant une chasse-gardée inexpugnable. Qui pouvait penser, il y a quelques années, qu’à peu près n’importe qui pourrait, un jour, lancer sa propre radio ? Avec le web, le champ médiatique tunisien prend un sacré coup de jeune. Un relooking bienvenu dans un paysage pas toujours de première fraicheur…

Depuis, le lancement de la première webradio tunisienne, Tounes Bledi en 2005 avec un serveur l’hébergeant au Canada et des studios actifs en Tunisie, les webradios tunisiennes ont poussé comme des champignons sur la toile cybernétique. On y trouve parfois quelques unes qui se veulent représentatives d’une région, d’un genre musical ou même d’une communauté virtuelle réunie autour d’un forum. Le hic est que ces radios se retrouvent, souvent, quelques temps après leur lancement, à avoir des pannes de transmission, à chambarder leurs grilles pour finalement passer des morceaux de musique en boucle. Se contenter de playlists en rotation n’est que le fruit du problème de continuité que ces radios ont du mal assurer. Le bénévolat (et l’amateurisme) touche ici ses limites.

Et si certains portails d’informations tunisiens arrivent à décrocher des contrats publicitaires assez substantiels, ce n’est pas (encore) le cas de nos webradios. Mais qui sait : dans cette multitude d’éclosions, on finira peut-être par voir débarquer, sans crier gare, le concurrent (virtuel) de Mosaïque !

Source : Tekiano



et cetera